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Un outil de diversification patrimoniale

L’investissement dans le foncier forestier peut sembler une idée originale pour nombre de personnes. Pourtant, elle est déjà très répandue, et depuis très longtemps. En effet, la forêt est privée à hauteur de 75% en France, détenue par 3,5 millions de personnes. Ainsi, 5% de la population française détient de la forêt. Cela représente peut-être 20% des épargnants. Bien sûr, la plupart d’entre eux en ont hérité, mais ont souhaité (à raison) la conserver et, pour beaucoup, c’est le résultat d’une démarche volontaire, qui souvent aura nécessité beaucoup de patience pour trouver le bien qui leur convient.

 

Investir en Forêt nécessite, outre du temps pour la rechercher, des moyens financiers substantiels : quelques dizaines d’hectares d’une forêt de production, ce sont rapidement quelques centaines de milliers d’euros mobilisés. Par ailleurs, pour ce prix, pas de diversification possible, vous n’aurez qu’une forêt. Beaucoup de personnes renonceront donc, alors que la forêt présente de nombreux atouts :

 

1. C’est un investissement assis sur un bien réel, qui ne fera pas faillite, décorrélé des marchés financiers.
2. Il présente un potentiel de prise de valeur sur le long terme, porté par la demande pour les forêts, pour le bois, notamment dans les domaines de l’énergie et de la construction.
3. Par ailleurs, le carbone capté et stocké par les forêts de production sera un jour valorisable (un propriétaire pourra revendre des droits à polluer aux entreprises émettrices de gaz à effet de serre), apportant un complément de revenu à ceux, modestes, procurés par les coupes de bois et les éventuels loyers de chasse.

 

France Valley, premier opérateur de Groupements Forestiers retient, sur la base de l’historique de l’évolution de la valeur des forêts et de leur rentabilité, un objectif de performance de 2,5% par an. Celle-ci additionne le petit rendement d’exploitation produit par les coupes de bois, et l’évolution du prix des forêts qui viendra impacter la valeur des parts. Chacun notera que cet objectif n’est pas garanti, les hypothèses retenues pourront ne pas se réaliser.

Ne doivent pas être oubliés les risques que cela présente aussi : tempête et incendie (même s’il existe des assurances), phytosanitaire, risque de baisse de valeur par exemple en cas de changement substantiel de fiscalité, risque de baisse de rendement si la valeur du bois diminue. Mais, si l’investisseur a du temps, sa patience jouera pour lui et pour ses enfants.

Les parts de Groupements Forestiers répondent à cette problématique d’accès à l’investissement forestier puisqu’en général elles sont accessibles pour quelques milliers d’euros. La Société de Gestion du Groupement Forestier se charge de tout : choisir les géographies (il y aura plusieurs forêts à différents endroits dans un Groupement Forestier), choisir les essences (cette diversification limite les risques phytosanitaires et ceux de variation des cours de chaque essence), et choisir les maturités (détenir à la fois des forêts matures de rendement et des forêts en croissance). L’associé sera informé des évolutions de la valeur des forêts, des exploitations qui y sont conduites ; il recevra tous les éléments pour déclarer ses impôts, participera aux assemblées générales…

L'AGEFI Actifs

25 janvier 2019