56 avenue Victor Hugo
75116 – Paris
01 82 83 33 85
contact@france-valley.com
Les parts de Groupements Forestiers à vendre sont rares. Par ailleurs, un Groupement Forestier qui crée de nouvelles parts en réalisant une augmentation de capital ne peut pas, aujourd’hui, faire d’offre au public. Elles sont donc proposées à un cercle restreint d’investisseurs. Rapprochez-vous de votre conseiller en gestion de patrimoine habituel, ou consultez France Valley qui pourra vous informer des opportunités existantes : cliquez ici pour envoyer une demande d’information.
Un Groupement Forestier est en fait un Groupement Foncier Forestier, constitué sous la forme d’une Société Civile à caractère particulier. C’est une société dite transparente fiscalement : ses revenus sont imposés au niveau de ses associés, et non du Groupement Forestier lui-même. Les associés du Groupement Forestier confient la gestion des actifs et la gestion administrative et financière à un Gérant, qui sera soit un tiers soit l’un des associés du Groupement Forestier, dans le cas par exemple d’un Groupement Forestier familial.
Les statuts matérialisent les principales caractéristiques d’un Groupement Forestier, notamment ses objectifs et son fonctionnement général vis-à-vis des Associés et des tiers. Ils sont nécessairement écrits. Ils constituent la charte fondatrice d’un Groupement Forestier.
Résumé
Le Groupement Forestier est constitué dès la signature des statuts établis par ses Associés.
Ils peuvent être adaptés par les Associés tout au long de sa vie afin de prendre en compte les situations nouvelles rencontrées par le Groupement Forestier.
Les statuts d’un Groupement Forestier sont déposés au Greffe du Tribunal de Commerce, ce qui permet d’immatriculer le Groupement Forestier et de lui conférer la vie juridique, c’est-à-dire la personnalité morale.
Que désignent les statuts d’un Groupement Forestier ?
Les statuts d’un Groupement Forestier correspondent à un contrat détaillant :
Les principales caractéristiques et règles de fonctionnement du Groupement Forestier ;
Les règles auxquelles sont soumis les Associés, que ce soit entre eux et avec le Groupement Forestier.
Forme des statuts du Groupement Forestier
Les statuts d’un Groupement Forestier sont établis par écrit, soit par un acte sous seing privé, soit par un acte notarié.
Les Associés sont libres d’adopter l’une ou l’autre de ces deux modalités de présentation des statuts.
Constituer un Groupement Forestier nécessite une mise de fonds conséquente : une seule petite forêt de 50 hectares peut avoir une valeur de 400 000 euros (sur la base d’un prix de 8 000 euros l’hectare de forêt d’exploitation). Or, la base d’une stratégie forestière réussie consiste à diversifier un patrimoine forestier en variant les géographies des forêts, les essences (mix feuillus/résineux) et les maturités des peuplements. Ainsi, il est habituellement recommandé de constituer un Groupement Forestier avec l’objectif d’avoir 2 à 4 forêts, ce qui conduit à investir au minimum de 1 à 2 millions d’euros. Pour des investissements moins importants, l’investisseur souscrira plutôt des parts d’un Groupement Forestier, géré par une Société de Gestion agréée, comme l’est FRANCE VALLEY, qui édite ce site, et dispose de parts de Groupements Forestier à partir de 5 000 euros.
Pour obtenir des informations sur nos Groupements Forestiers cliquez ICI.
Les statuts du Groupement Forestier portent sur un certain nombre de points importants, qui peuvent être les suivants :
Il précisera notamment : la constitution de massifs forestiers sur les terrains nus qui pourraient être acquis, reçus ou apportés au Groupement ; l’amélioration, l’équipement, la conservation et la gestion économique d’un ou plusieurs massifs forestiers ainsi acquis ou constitués ainsi que ceux qui pourraient l’être ultérieurement, avec les accessoires ou dépendances inséparables, sur les terrains boisés ou à boiser et sur tout autre terrain que le Groupement Forestier pourrait acquérir à titre onéreux ou à titre gratuit,
L’objet social pourra également indiquer la stratégie d’investissement du Groupement Forestier.
Point de vigilance : un objet social trop large peut faire courir un risque de déchéance du statut de Groupement Forestier et lui faire perdre l’ensemble des éventuels avantages fiscaux dont pourraient bénéficier les Associés.
Pour investir dans un Groupement Forestier, l’investisseur pourra souscrire des parts d’un Groupement Forestier, géré par une Société de Gestion agréée, comme l’est FRANCE VALLEY, qui édite ce site, et dispose de parts de Groupements Forestier à partir de 5 000 euros.
Pour obtenir des informations sur nos Groupements Forestiers cliquez ICI.
En souscrivant à des parts de Groupements Forestiers, vous devez être conscient qu’il s’agit d’un placement de long terme, lié aux cycles naturels de la forêt. L’exploitation de la totalité d’un massif composé par exemple de résineux, pourra prendre 40 à 70 ans. Par ailleurs, le coût d’acquisition des forêts par le Groupement Forestier (droits de mutation et frais de notaires), comme pour l’immobilier, est élevé, et nécessite quelques années avant d’être compensé par le rendement de la forêt. Enfin, le marché de vente de parts de Groupements Forestiers « en secondaire » n’est pas toujours organisé. C’est donc un actif peu liquide. La liquidité des parts de Groupements Forestiers n’est jamais garantie et le prix de cession qui ne peut être connu peut être inférieur à l’investissement de départ. Plus les parts d’un Groupement Forestier peuvent être conservées sur le long terme, moins ces contraintes auront d’impact. Nous conseillons un délai minimum de conservation de 10 ans.
Le Gérant assure la gestion du Groupement Forestier dont la gestion administrative, financière et technique des actifs :
Les Groupements Forestiers supportent plusieurs types de frais :
Il est modeste. Il varie entre 1% et 3% et se situe en général aux alentours de 2% en intégrant un éventuel loyer de chasse. Il s’agit évidemment d’une moyenne. Une forêt landaise de production de pins maritimes générera plus de rendement qu’une forêt de jeunes feuillus. Par ailleurs, la valeur de la forêt augmente régulièrement avec la pousse des peuplements, soit environ 1% à 3% par an, à moins évidemment que des coupes importantes ne viennent entamer ce capital.
Par exemple une seule petite forêt de chêne ne pourra générer des revenu de coupes de bois d’oeuvre que tous les 15/20 ans. Pourront venir s’intercaler quelques coupes de bois de chauffage ou d’industrie lors de coupes d’assainissement par exemple. Le rendement est donc par nature irrégulier. Dans un Groupement Forestier qui fera l’acquisition de plusieurs forêts de maturités variées et de tailles significatives, pourra lisser un peu ces revenus : il est donc essentiel de les considérer sur longue période. Et en forêt une longue période, c’est plus de 10 ans.
Le Gérant choisit une fréquence de reporting. Elle sera souvent semestrielle. En outre, les associés sont appelés annuellement à prendre part à l’Assemblée Générale Ordinaire et à voter (par consultation écrite ou lors d’une réunion physique) sur un certain nombre de points dont l’approbation des comptes du Groupement Forestier pendant l’exercice écoulé. Préalablement au vote, tous les points font l’objet d’une communication auprès de chacun des associés.
Le risque le plus important est celui des tempêtes. Elles peuvent évidemment intervenir sur le littoral, mais aussi sur l’intérieur des terres. Les assurances pour couvrir contre ce risque existent, mais la plupart du temps elles n’offrent qu’une couverture partielle (plafonnement inférieur à la valeur à l’hectare) et elles pèsent sur le rendement des forêts. C’est ainsi que seulement 500.000 hectares en France sont assurés sur les 16 millions d’hectares de forêts. L’assurance est donc étudiée au cas par cas.
Prenons un exemple d’un Groupement Forestier qui aurait souscrit une assurance tempête sur ses forêts. Le seul fait de détenir plusieurs forêts est une protection. Supposons pourtant que toutes ces forêts soient touchées, complètement. Dans cette hypothèse catastrophique, en général l’assureur versera une indemnité comprise entre 30% et 60% de la valeur du bois sur pied. La forêt conservera sa valeur foncière (le capital de production), ainsi éventuellement qu’une valeur chasse. C’est la somme de l’ensemble qui permettra de protéger l’investisseur. Dans quelle mesure ? Ce sera du cas pas cas, et dépendra également de la capacité de gérant du Groupement Forestier à réagir avant, en cas de tempête nationale, que le bois perde trop de valeur. A titre d’exemple après la grande tempête de 1999, le cours de la plupart des essences a chuté de 70% dans les mois qui ont suivi.
Evidemment la meilleure des assurances réside dans la diversification géographique, la diversification des essences et des maturités des peuplements. C’est aussi l’entretien régulier des forêts. Par exemple, une coupe nouvelle sur un massif peu entretenue par le passé fragilise toutes les tiges restantes qui résisteront moins bien aux vents s’engouffrant dans les layons formés par la coupe. Par ailleurs, un Groupement Forestier disposant de moyens humains et matériels pour réagir rapidement en cas de tempête, et d’autant plus s’il dispose de zones de stockage, pourra en limiter et en lisser les effets.
Notez que la Loi de Finance pour 2013 a institué le CIFA (Compte d’Investissement Forestier et d’Assurance) : ce compte permet de placer jusqu’à 2.500 euros par hectare de forêt (sommes issues de coupes de bois) ; l’objectif de ce compte est d’inciter les propriétaires forestiers à s’assurer puisqu’une souscription d’assurance contre le risque tempête est obligatoire en contrepartie du bénéfice des avantages fiscaux forestiers également pour ce compte constitué de trésorerie.
Les incendies sont spectaculaires et inquiétants, mais moins fréquents et moins dévastateurs que les tempêtes, dès lors que les forêts ne sont pas situées dans la moitié sud de la région PACA. Comme pour les tempêtes les assurances existent, mais elles aussi ne couvrent qu’une partie de la valeur à l’hectare et pèsent sur le rendement des forêts. Ici aussi, une bonne gestion de ce risque sera une diversification géographique, qui exclura les massifs se situant trop au Sud de la France.
56 avenue Victor Hugo
75116 – Paris
01 82 83 33 85
contact@france-valley.com