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Avant toute chose, notez que l’investissement dans un Groupement Forestier ne peut générer de performance que sur le long terme, et ce pour plusieurs raisons. En premier lieu, le rendement d’une forêt est différent d’une année sur l’autre. En effet on ne peut que rarement y réaliser des coupes de bois tous les ans. Selon les essences, selon la maturité, selon la sylviculture engagée, les coupes seront plus ou moins espacées dans le temps. Un Groupement Forestier peut détenir plusieurs forêts, ce qui permettra de lisser ce rendement, mais c’est surtout la patience qui permettra de l’apprécier. En second lieu, l’évolution de la valeur d’une forêt dépend de l’évolution de son stock de bois sur pied d’une part, et de l’évolution du prix des forêts, donc du marché, d’autre part. Là aussi, il est nécessaire de laisser le temps faire son oeuvre.
La performance de votre investissement dans un Groupement Forestier sera la somme des rendements annuels éventuellement perçus, et de la plus ou moins-value réalisée lors de la revente des parts du Groupement Forestier.
Le rendement généré par une forêt provient essentiellement de la revente des bois, qui constitue le chiffre d'affaires du Groupement Forestier. Sur le long terme, ce chiffre d'affaires dépend donc de la capacité des sols à produire des bois rapidement, et de qualité. Ainsi le gérant du Groupement Forestier devra être attentif à ce que les essences en place soient "en station", c'est à dire adaptées aux sols et au climat. Par exemple des chênes sur des sols sableux qui laisse l'eau filtrer en Gironde seront courts et brogneux alors que des pins maritimes y trouveront leur place. Ces mêmes chênes seront en station sur les sols frais et argilo-limoneux de l'Allier.
Le chiffre d'affaires dépendra aussi de la valeur des bois : le marché fait évoluer les cours du bois à la hausse ou à la baisse, il faut donc choisir le bon moment pour les prélever. Par ailleurs, le prix obtenu sera d'autant plus élevé que les bois seront destinés à des usages à valeur ajoutée. Le bois d'oeuvre pour la tonnellerie est mieux valorisé que le bois de trituration pour les panneaux agglomérés par exemple, mais il faut moins de temps pour produire ce dernier.
Enfin le produit de la vente des bois et accessoirement du loyer de chasse seront diminués des frais d'exploitation et de surveillance des forêts, du coût des assurances tempête et incendie quand elles sont prises, et des frais de gestion du Groupement Forestier lui-même. En général dans un Groupement Forestier le rendement annuel pourra varier entre 0 et 2%, et atteindre 1% en moyenne, sous réserve de conserver les parts au moins 10 ans, et sans que cela puisse être garanti.
La valeur des parts d'un Groupement Forestier variera avec l'évolution de la valeur des actifs qu'il détient. Un peu comme dans l'immobilier où le prix au mètre carré varie beaucoup d'un bien à l'autre, le prix à l'hectare des forêts varie sensiblement d'un massif à l'autre. Leur valeur dépend surtout du stock de bois présent : une forêt pauvre aura une valeur proche de celle du foncier nu, alors que la valeur d'une forêt riche s'en éloignera. Ainsi, bien que le prix moyen en France soit d'environ 4.000 euros par hectare (Source : SAFER 2018), il n'est pas anormal qu'une forêt riche en chênes de qualité puisse dépasser 15.000 euros par hectare.
Outre les qualités intrinsèques de la forêt (stock de bois, accessibilité, climat, surface, sols, essences...), c'est l'offre et la demande qui fera varier la valeur des forêts dans le temps, à la hausse ou à la baisse. Aujourd'hui la demande pour les forêts est importante, pour une offre très limitée s'agissant des forêts de plus de 50 hectares.
Sans que cela puisse préjuger des performances futures, sur les 20 dernières années le prix des forêts a progressé en France de plus de 3% par an en moyenne. L'évolution de la valeur des forêts des Groupements Forestiers pourra être différente, selon les forêts choisies et selon le marché futur.
Réaliser une éventuelle plus-value lors de la revente des parts suppose de pouvoir les revendre. Or la liquidité ne peut être garantie. Prêtez donc attention à la manière dont le gérant du Groupement Forestier organise cette liquidité.
Sans pouvoir garantir des performances futures positives, France Valley considère que le contexte est favorable au développement de la forêt comme classe d’actif à part entière dans l’épargne. Quatre facteurs de marché au moins déterminent l’évolution de la valeur des forêts et leur rendement : la demande pour le bois dont en particulier dans la construction, le rôle donné à la forêt dans le développement durable, l’évolution de la fiscalité forestière, et le contexte économique global. Nous vous donnons ci-dessous quelques clés d’analyse.
Au cours des dernières années, la construction de logements en bois a connu une croissance significative en France, en raison de l'intérêt croissant pour les matériaux durables et respectueux de l'environnement.
En 2019, par exemple, environ 15% des maisons individuelles construites en France étaient en bois, selon le ministère de la Transition écologique. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.
(source : France Bois Forêt).
La forêt est un poumon pour la planète et accueille une grande partie de sa biodiversité. En outre, il est possible d'accélérer sa captation de carbone avec une sylviculture adaptée. Si l'on ajoute que le bois est un matériaux infiniment moins consommateur de CO2 que l'acier ou le béton, qu'il est renouvelable et neutre en CO2 comme source d'énergie, il apparaît clair que le bois-énergie et le bois-construction sont promis à un bel avenir. L'adoption du décret bas carbone forestier fin 2018 et la détermination des méthodologies de calcul de captation par rapport aux scénarios de référence arrêtées ces derniers mois, témoignent de cet important mouvement. Un jour, pourquoi pas, les propriétaires forestiers pourront revendre des certificats carbone.
Le dispositif permettant de ne retenir que 18% de la valeur des forêts pour calculer les Droits de Transmission à Titre Gratuit lors d'une succession ou d'une donation, a été mis en place en 1930. Il se justifie par le fait que le bois sur pied constitue une récolte future (comme le blé ou le tournesol par exemple sur un ensemble foncier), c'est donc d'un revenu futur qui sera taxé en tant que tel. Or ce bois sur pied représente en moyenne environ 75% de la valeur d'une forêt, d'où l'abattement. En outre, se récoltant sur plusieurs générations, un abattement des trois quarts permet au travail dans une forêt de rester rentable. Aussi ce dispositif n'est pas une niche fiscale, son évolution n'est ni probable ni souhaitable, mais une modification aurait certainement un impact sur la valeur des forêts.
Cet avantage dépend de la situation individuelle de chaque souscripteur.
L'environnement actuel de taux bas rend la forêt compétitive comme placement financier. Avec 1% de rendement d'après France Valley, auquel peut venir s'ajouter l'appréciation de la valeur du foncier forestier, ce placement a montré sa robustesse (les performances passées ne préjugent pas des performances futures). En témoigne la présence d'acheteurs institutionnels : assureurs, mutuelles, caisses de retraites, fonds, en particulier sur les forêts de plus de 100 hectares. Le succès des Groupements Forestiers et Viticoles, mais aussi celui des SCPI dans l'immobilier ou du Capital Investissement dans les PME non cotées, en témoignent depuis plusieurs années. Cette recherche d'actifs réels soutient la valeur des forêts françaises.
Les risques climatiques les plus fréquents sont assurables. Ce sont les tempêtes, le gel, les neiges lourdes qui peuvent casser les cimes, ou la grêle. Ces assurances permettent de compenser une partie de la perte subie, avec une indemnité qui permettra notamment de replanter les arbres touchés et de financer l'entretien de ces plantations. Ces assurances ont un coût non négligeable, et par exemple dans le cas d'une tempête nationale à l'issue de laquelle le cours du bois s'effondrerait, il resterait une perte de valeur des forêts et donc des parts du Groupement Forestier, malgré l'assurance.
Le réchauffement climatique est aussi un danger qui fait déjà ressentir ses effets. Des sécheresses prolongées fragilisent les arbres, qui seront alors moins résistants aux maladies et attaques d'insectes. Il n'existe pas d'assurance pour couvrir un tel risque, aussi le gérant du Groupement Forestier doit anticiper cette problématique en choisissant des stations forestières assez arrosées pour les essences en place. Dans le cas contraire, il pourra progressivement implanter des essences plus adaptées à la station. Par exemple, au sud de la Loire, il privilégiera le chêne sessile par rapport au chêne pédonculé. Le premier est moins résistant au gel, sa régénération naturelle plus difficile à obtenir, mais il est moins exigeant en eau que le second.
L'incendie est souvent le premier risque qui vient à l'esprit s'agissant des forêts. Ces derniers sont plus spectaculaires, et donc médiatiques, que les tempêtes pourtant plus fréquentes. Par ailleurs, dès lors que l'on a exclu la moitié sud de la région PACA, statistiquement ce sont déjà plus de 90% des incendies qui sont écartés. Par ailleurs ce risque est assurable. La couverture choisie dépendra de la nature de la forêt. Par exemple une jeune plantation résineuse, résistante à la tempête, sera plus exposée à l'incendie qu'une futaie de chênes. L'entretien de la forêt, la présence de bassins d'eau pour les pompiers, parfois la mise en place de vigies, permettront de limiter encore ce risque. Mais, c'est, comme pour tous les autres risques, la diversification avec plusieurs forêts, d'essences diverses et de maturités variées, qui permettra de s'en écarter le plus.
C'est un des rares risques qui ne peut être assuré en forêt, et il est fréquent. Il peut s'agir de champignons ou d'insectes, qui en général vont attaquer une espèce d'arbre en particulier, et pourront en ralentir la croissance, voire le tuer tout à fait. Par exemple aujourd'hui le frêne est touché en France par la calarose, un champignon, qui contraint à récolter les arbres au fur et à mesure de la progression des dégâts. Il pourrait disparaître du territoire. De même, l'épicéa, dans le quart Nord-Est, est fortement touché par des scolytes. Devant de tels risques, il apparaît essentiel que le Groupement Forestier détienne plusieurs forêts de natures différentes, et que le gérant veille, au moment des acquisitions, à l'état sanitaire de la forêt et des forêts voisines.
Que ce soit en détenant directement une forêt ou via des parts de Groupements Forestiers, il y aura toujours un risque de perte en capital. La valeur des parts variera, à la hausse ou à la baisse avec la valeur du foncier forestier. Dans les deux cas la rentabilité de cet investissement n'est pas non plus garantie. Il existe par ailleurs des risques spécifiques aux Groupements Forestiers.
S'agissant de France Valley, la liquidité est organisée en s'inspirant de celle des SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier), qui a montré son efficacité depuis plus de 20 ans. Elle restera cependant dépendante de la demande d'investisseurs pour investir dans ses Groupements Forestiers. Ainsi, si aujourd'hui elle est rapide, cela pourrait ne plus être le cas dans quelques années. Il est donc important de ne pas investir des capitaux dont vous pourriez avoir besoin rapidement. En outre cet investissement doit s'envisager sur une période de 10 ans minimum.
Les Groupements Forestiers sont des Sociétés Civiles. A ce titre, contrairement à une Société Anonyme par exemple, la responsabilité des Associés n'est pas limitée à leurs apports. Font exception à cette règle les SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier) et les GFI (Groupements Forestiers d'Investissement) ayant obtenu un Visa de l'AMF (Autorité des Marché Financiers). Même si le Groupement Forestier porte le nom de GFI et que cette responsabilité est limitée dans ses statuts, cela ne permet pas de s'exonérer de la loi. Prêtez donc attention à ce qui vous est présenté.
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